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Ratatouille, et un ptit Pastis Petits riens, petits liens, gros plaisir. |
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Enseignement bilingue : analyse de la problématique du point de vue pédagogique
Chaque langue découpe le réel à sa manière. On peut dire qu'à chaque langue correspond une vision du monde, une façon de le penser, de le créer par le verbe. Ceci induit très tôt chez l'enfant une notion de relativité du monde; et s'il est capable de se sentir lui-même dans chacune de ces langues, il est capable également d'accepter les différentes visions du monde que les autres langues étrangères lui apporteront. Cela fait de lui un être pluriculturel.
Toujours dans mon livre de la semaine, L'enfant aux deux langues (je lis lentement), Claude Hagège évoque certains pays africains dont les habitants parlent sans problème 5 ou 6 langues. A quand chaque enfant européen parlant 5 ou 6 langues ?
Quand on aime, il faut partir, disait Blaise Cendrars (dixit une pub du Printemps à propos des citoyens (bo)bohèmes - douce ironie, l'url indiquee dans la pub ne marche pas Page non trouvée pour printemps.com/citoyensbohemes ). Bref, pour partir pas loin, le 3e Festival Culturel du Tibet et des peuples de l'Himalaya à laPagode du Bois de Vincennes à Paris, les 14 et 15 septembre 2002 à partir de 11 h 00
Ou bien une promenade au supermarché de la culture Pokémon à la Fondation Cartier, jusqu'au 27 octobre 2002
A l'exception de Kitano et de Murakami, on ne cite cependant ces noms que par acquit de conscience tant il est difficile de distinguer entre les travaux des uns et des autres : la cohérence, l'homogénéité, les phénomènes de groupe et de génération l'emportent largement sur ce qui pourrait relever de singularités personnelles. C'est là du reste ce qui rend l'expo Pokémon si remarquable : que l'on juge épouvantables ou séduisants les objets qu'elle contient compte moins que l'affirmation provocante d'une certaine esthétique et d'une certaine conception des activités de type artistique.
Sinon, une expo Carnets de voyage au Japon: quatre artistes francophones présentent leurs oeuvres sur le thème du Japon, pays où ils se sont récemment rendus pour la première fois. (via Le Parisien)
A un doigt du bonheur ou alors un petit massage?
La troisième révolution sexuelle chinoise
Interdit d'agora démocratique, la jeunesse s'affranchit ailleurs, sur le front amoureux et sexuel par exemple, où elle enlève des positions sans que le pouvoir - absorbé par les tâches de gestion économique - ne s'en émeuve outre-mesure.
Après la gauche et le FN, la droite se divise à son tour à Vitrolles: le deuxième de la liste de l'UMP fait sécession, avec le soutien de l'UDF locale. Désormais, chaque camp est donc flanqué d'un dissident.
Il y a deux seuls modèles d'immigration : l'assimilation à la française, et le melting-pot à l'américaine. Le premier exige une stricte séparation laïque entre la rue et la maison, le profane et le sacré, un devoir de discrétion des confessions et des croyances, et une acculturation par la langue, les mariages mixtes pour tous, l'Église pour les uns et le Parti communiste pour les autres, le Lagarde et Michard pour les plus doués. Le second concilie communautarisme et patriotisme, élitisme scolaire et respect égal du parvenu. Le premier est mort dans les faits, n'existe plus que dans les têtes d'un Chevènement ou d'un Pasqua, ou de ces enfants d'immigrés espagnols ou italiens qui votent Le Pen par nostalgie désespérée de leur enfance. Il avait nécessité un long travail intellectuel, ce modèle français, et exigé des grandes religions, catholicisme et judaïsme, qu'elles abandonnent leur prétention à régenter la société pour se confiner dans les têtes et la famille. Jamais l'islam n'a accompli cette révolution copernicienne. Jamais il n'a renoncé à punir de mort l'apostasie, ni interdire les symboles ostentatoires du culte, comme le foulard imposé aux femmes. Et aucun ministre de l'Intérieur, malgré les tentations d'un Pasqua ou d'un Chevènement, n'eut l'audace d'un Napoléon réunissant soixante-dix sages israélites pour leur imposer sa vision d'un judaïsme moderne et français.
L'État, l'école, l'Église, le PCF, tous ont reflué piteusement, laissant le marché, celui du « business » et des marques commerciales, seul barbare unificateur.
Voilà pourquoi le modèle américain est le grand vainqueur de la modernité. Il inspire l'Allemand Schröder quand il importe des informaticiens indiens, et Sarkozy quand il déclare : " La France a besoin d'immigrés, mais la France ne peut et ne doit accueillir tous les immigrés." En vérité, c'est l'inverse : la France n'a pas besoin d'immigrés, mais devant le flot démographique qui submerge tout, elle se résigne à prendre la meilleure part possible, quitte à piller un peu plus les rares élites du tiers-monde. Comme les Américains.
Je ne suis pas démographe, mais la courbe de natalité n'incite pas à croire que la population européenne, et donc francaise, est si renouvelée que cela. Je doute donc de sa vérité.
Jean-Paul Gourevitch, sociologue : Pas de nouveaux droits sans devoirs Le sous-titre est Pour une harmonisation des règles européennes
Comment imaginez-vous ce statut de la régularisation ?
La clandestinité reste la pire des situations pour tout le monde. Elle génère des phénomènes de travail dissimulé et d'économie parallèle importants. Il faut donc régulariser. Mais cela ne doit pas correspondre à l'obtention de tous les droits sociaux existants en France mais il faut sans doute imaginer un package minimum avec des droits spécifiques en matière de logement et de travail et des devoirs.Ne serait-ce pas créer un statut de seconde zone ?
Il serait préférable à la situation d'accueil à bras fermés pratiquée depuis des lustres. En outre, il faut mettre en place rapidement une harmonisation des règles dans les différents pays de l'Union européenne, qui favorisent aujourd'hui une sorte de shopping migratoire pour les clandestins. Lorsqu'ils souhaitent un travail, ils se rendent en Grande-Bretagne ; une prise en charge médicale : ils viennent en France, rester à proximité de leur pays d'origine, ils choisissent l'Italie, et en Belgique ils obtiennent plus facilement un logement.
Une distribution Linux spécialement pour l'enseignement(via LinuxFr) Sans oublier AbulEdu. Tout cela devrait intéresser Xtof. Et les autres aussi: le libre a l'école c'est une nécessité, non seulement à cause du prix (donc pas de problème de piratage) mais surtout pour éviter la péremption de l'enseignement. Je n'ai rien contre CityDesk ou Radio, ce sont de très bons produits si on en comprend les limites. Mais dans 5 ans, si par le plus grand des hasards le produit est abandonné, qui va s'amuser à extraire les données d'une base Jet ou d'un .root ? ou même simplement faire marcher le logiciel sur la nouvelle version de MsMacOsXP ?? Vivent les formats documentés. C'est le même problème pour les professeurs qui retrouvent de vieux cours créés avec WinWord2 et s'étonnent que le Word actuel ne puissent les lire. Le texte c'est bien, que ce soit du LaTex, du XML ou du simple texte, tout le monde le lit.
Tant que je suis en mode partisan du libre, vous avez un PC et vous êtes tenté par Linux mais vous hésitez à franchir le pas, de peur de devoir réinstaller ? La solution: Knoppix, qui marche directement du CD. Certes c'est un peu lent, mais on ne peut pas tout avoir ! Bref, 600 Mo à charger, vous gravez, vous mettez dans votre lecteur de CD, vous redémarrez et vous jugez par vous même (c'est multilingue en plus, donc en francais).
Biz parle de jouebs collaboratifs manuels et moi je lis agrégation automatique. En utilisant le <dc:subject> du fil RSS comme orienteur, les divers jouebs collaboratifs se créent tout seul. Cela implique simplement que chaque joueb décidant de participer utilise les mêmes sujets, et inscrit bien êvidemment son fil RSS (l'alternative est de faire un fil par catégorie, ala Radio, et de ne pas filtrer). Hélas, je ne peux pas illustrer mon propos parce que mon fil RSS n'a pas encore de catégorie: je n'ai pas encore terminé l'outil (et juste quand j'aurai fini, ils sortiront RSS 2.0)
Lu sur Pssst (et pour continuer dans mon insidieuse propagande pour plus de liens dans les jouebs)
Q. Qu'est-ce qui différencie les webabillards des médias traditionnels?
A. La principale différence, c'estl'hypertextualité du média... Dans Pssst, la nouvelle, c'est le lien; le contenu est ailleurs. L'éditorial n'est pas dans le commentaire, il est dans le lien. Avouons que c'est aussi moins d'efforts pour les collaborateurs, donc que c'est moins d'efforts de contribuer beaucoup et souvent! Ça, c'est très Internet: c'est gratifiant pour les collaborateurs et intéressant pour les lecteurs.
Un authentique fan des pages perso Son prochain site, c'est un joueb ??
Les Rita Mitsouko ont un nouvel album et font la promo
Le Monde: Les amants du son neuf
En guise d'explications promotionnelles autour de La Femme Trombone, les Rita Mitsouko étaient convenus avec Le Monde qu'il serait plaisant et instructif de dévoiler leurs "amours, plus que des influences" musicales. Au jour de la rencontre, dans un bureau ami, celui d'Emmanuel De Buretel, patron d'EMI Europe, donc de Virgin ("Etre contre sa maison de disques, c'est être rebelle pour pas un rond, dit Chichin, une histoire d'avocat"), Fred Chichin arrive avec une liste. Son épouse s'est laissée aller à l'air du temps, estival - main sur la bouche en signe de culpabilité, yeux arrondis, elle a deux propositions, Fred Chichin cinq, qu'il expose avec conviction, parfois interrompu par Catherine la dissipée.
Le Figaro: Le risque, ça titille
Vieux Rodéo est la première chanson ouvertement féministe depuis longtemps en France. Vous pensez que c'est un combat à reprendre à chaque génération?
Cath.Ringer : C'est toute une ambiance... Je me suis rendu compte qu'il y a de nouveau un courant qui trimballe une imagerie antique, que c'est difficile pour des gamines de porter une jupe au collège parce qu'elles passent pour des putes. Ça vient de partout -certains clips de rap, le porno, certaines forces religieuses - et ce n'est pas évident du tout d'être une jeune fille, d'aimer la beauté de son corps et d'avoir des rapports normaux avec les garçons sans se cacher. Il faut que nous fassions attention dans le quotidien, il ne faut pas stagner.
J'ai pas encore écouté.