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Ma contribution au débat sur l'identité nationale (part 1 of it depends how lazy I am) - 30 décembre 2009

Ma contribution au débat sur l'identité nationale (part 1 of it depends how lazy I am)

Commençons par du contenu qui n'est pas de moi pour cette part 1.

Une référence à un film que j'aime bien: Eric Besson au miroir des frères Coen

Pour s'en convaincre, il suffit d'évoquer Miller's Crossing, le beau film des frères Coen. Le héros de cette histoire est le lieutenant fidèle d'un caïd qui règne sur une ville aux allures de Chicago. Comprenant que son chef, menacé par une bande rivale, s'est enferré dans une stratégie suicidaire, il décide de feindre une trahison. Il s'agit pour lui de se faire enrôler chez les rivaux et, en les abreuvant de mauvais conseils, de ruiner leur projet d'usurpation. Toutefois, pour être sûr que son plan ne sera pas éventé, le faux traître n'en a soufflé mot à personne. Aussi va-t-il vivre un enfer tout au long du film : car tandis que ses amis, qu'il affecte de trahir, le honnissent et jurent de se venger, pour leur part, les adjoints de l'usurpateur auquel il fait mine de prêter allégeance lui vouent une méfiance non moins haineuse.

Comment ne pas voir le lien entre ce conte édifiant sur les épreuves de la fidélité et le sort du ministre de l'immigration et de l'identité nationale ? Dans un entretien récent, François Hollande rappelait qu'au sein de son parti, le pamphlet le plus violent contre Nicolas Sarkozy a été écrit par Eric Besson en 2006.

Ensuite, un petit rappel: Le ras-le-bol d'une citoyenne laïque, féministe et athée

L'apport majeur de la laïcité - la vraie, celle qui n'est ni ouverte ni fermée, la laïcité tout court -, c'est de faire de l'espace public un lieu de partage des valeurs communes, et non un lieu d'exhibition de la différence religieuse, qui peut aller jusqu'à afficher des signes de ségrégation sexuelle. Dès lors que cette règle minimale de neutralité n'est pas respectée, on assiste à la grande empoignade en cours, qui nous égare sur des chemins dangereux, menaçant l'harmonie sociale. La loi de 1905 est une loi de pacification, nous sommes en train de l'oublier et de rouvrir un débat douloureux, où personne ne trouve son compte.

Il est temps de remettre les choses dans l'ordre, dans la grande confusion ambiante. Ce ne sont pas les religions qui sont aujourd'hui malmenées, mais la République et ses principes. Le débat a été détourné de son sens, il dérive hors des chemins de la raison. La raison qui fonde les principes républicains. Et non la foi. Or on assiste à un envahissement de notre espace par des signes et des débats où le religieux s'immisce. On est en train de tellement ouvrir la laïcité qu'on la perd de vue. Or la majorité des citoyens de ce pays ne sont pas concernés par la pratique religieuse, ils se sentent laïques, et pour la plupart athées.

Leur donne-t-on la parole ? Par qui sont-ils représentés ? Où lit-on leur ras-le-bol devant cette inflation du religieux, cette compassion obscène pour le pauvre croyant discriminé ? Il y a un Conseil français du culte musulman (CFCM). Y a-t-il un conseil supérieur de la laïcité (CSL) ? On se préoccupe plus de la défense des croyants que de celle des républicains laïques, comme si la laïcité était acquise une fois pour toutes.

I also have a few stuff in English, like: Going to America: a Ponzi scheme that works

He retains what he loves about his native culture—the work ethic, language, spicy cabbage—while shrugging off the rest.

For example, he never liked the way his neighbours in Korea stuck their noses into each other’s business. Everyone knew how you were doing in school. You could not get a good job without connections. There was constant social pressure not to lose face. When Mr Lee went back to visit, he remembers slipping into the old straitjacket. He wanted to pop out to the corner shop, but realised he would have to put on a smart shirt and trousers, despite the intense humidity. What would the neighbours think if they saw him in shorts and flip-flops? In America, no one cares.

In Korea, he says, to express an unusual opinion is to court isolation. In America, you can say what you think. To relax, Mr Lee listens to Rush Limbaugh and Sean Hannity, two combative right-wing pundits. “Maybe you don’t like these people, but I really [do],” he says.

More relevant to the debate is Being foreign: the others, it is becoming both easier and more difficult to experience the thrill of being an outsider.

The funny thing is, with the passage of time, something does happen to long-term foreigners which makes them more like real exiles, and they do not like it at all. The homeland which they left behind changes. The culture, the politics and their old friends all change, die, forget them. They come to feel that they are foreigners even when visiting “home”. Jhumpa Lahiri, a British-born writer of Indian descent living in America, catches something of this in her novel, “The Namesake”. Ashima, who is an Indian émigré, compares the experience of foreignness to that of “a parenthesis in what had once been an ordinary life, only to discover that the previous life has vanished, replaced by something more complicated and demanding”.

Beware, then: however well you carry it off, however much you enjoy it, there is a dangerous undertow to being a foreigner, even a genteel foreigner. Somewhere at the back of it all lurks homesickness, which metastasises over time into its incurable variant, nostalgia. And nostalgia has much in common with the Freudian idea of melancholia—a continuing, debilitating sense of loss, somewhere within which lies anger at the thing lost. It is not the possibility of returning home which feeds nostalgia, but the impossibility of it. Julia Kristeva, a Bulgarian-born intellectual resettled in France, has caught this sense of deprivation by comparing the experience of foreignness with the loss of a mother.

But we cannot expect to have it all ways. Life is full of choices, and to choose one thing is to forgo another. The dilemma of foreignness comes down to one of liberty versus fraternity—the pleasures of freedom versus the pleasures of belonging. The homebody chooses the pleasures of belonging. The foreigner chooses the pleasures of freedom, and the pains that go with them.

Before closing the year, let me do my Steveness:
and one old thing In Defense of the Anonymous Commenter

While I am at dumping links, in case you are stuck in the traffic (it happens here) these Seminars About Long-term Thinking makes a nice company. (start with Daniel Everett, Endangered languages, lost knowledge and the future.)

And if you are learning chinese, don't forget to get your Grass Mud Horse tee-shirt. You can learn other magical animals where the (Chinese) wild things are. I have to note the Franco-Croatian Squid or 法克鱿.

There is also a list of common Chinese-language internet terms, expressions, acronyms, or slang and An investigation into why the Chinese language kicks ass

On se relit/relie en 2010 si le poil dans la main regresse. Sinon y'a toujours les ptits liens délicieux. De ce côté de l'écran,

Tout va  très bien, 
Madame la Marquise 
Tout va  très bien, tout va  très bien 
30 décembre 2009 Clés:

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