Ratatouille, et un ptit Pastis Promenons-nous sur la toile pendant que le coût n'y est pas... |
Le net, en grande partie, représente le lieu d'une existence plus riche (en contacts, en réflexions, en engueulades), que le lieu de ma vie quotidienne au bureau.Ecrire, diffuser, stocker et rencontrer !
Depuis le 11 septembre, deux millions de nouvelles ordonnances de Prozac ont été prescrites aux Etats-Unis. Les ventes d'armes ont triplé en Floride. Krys Kluker, 35 ans, s'apprête à écrire un article sur l'hypocrisie de la politique américaine en matière de santé publique. D'un côté, on veut protéger les brevets des firmes pharmaceutiques et refuser l'accès des médicaments contre le sida aux pays pauvres ; d'un autre côté, on découvre les vertues des médicaments génériques pour lutter contre l'anthrax.(Le News Journal en ligne)
Dans le vieux système, un professeur touche seulement les étudiants qui sont dans sa classe. Grâce à Internet, il peut créer des sites et diffuser son savoir vers un public beaucoup plus large.
L'urgence, dans les pays les moins avancés, fait concurrence aux nouvelles technologies.
Vous êtes donc convaincu qu'Internet peut être un vecteur important du développement de la francophonie ?
A condition que nous accordions le même intérêt à l'écran qu'à l'écrit. Or toute une école de pensée continue à vouloir attacher de l'importance uniquement à l'écrit. Il y a un effort considérable à fournir auprès des universités et des centres de recherche, notamment.
Etre une rédaction binationale apporte un autre regard sur l'information, c'est notre marque de fabrique, assure Marco Nassivera, avant de reconnaître que, dans le traitement de l'information, cela amène peut-être plus de prudence.
On revient à deux questions centrales : quelle est la justification stratégique d'un projet, et quel est le retour sur investissement ?
Pour 100 roupies, 9 francs environ, de quoi mal nourrir une famille de sept personnes pour la journée, il faut mouler mille briques.
Elle acceptera son sort, comme, avant elle, sa mère et ses trois grandes soeurs, cédées vers quatorze ans pour 10 000 roupies chacune (un peu plus de 1 000 francs).
Là-haut, du côté de Dir, dans les lointaines vallées perdues de la North West Frontier Province, Ibrash Pasha, le patron local de Khwendo Kor -la maison des soeurs, en pachtou -, nous a expliqué comment il avait dû fermer trois écoles de filles péniblement ouvertes deux ans plus tôt dans les villages de Qaziabad, Latcha et Satcha. Il avait fallu des mois de salamalecs avec les mollahs et les anciens du cru. Il avait fallu expliquer et expliquer encore que non, l'apprentissage des chiffres et des lettres ne corrompt pas forcément les filles. Il avait fallu les convaincre que le travail éducatif des ONG n'en ferait pas automatiquement des rebelles au sacro-saint pachtounwali. Le plus ardu fut de les assurer qu'il n'était pas question de convertir leurs filles aux croyances impies des kafir, les infidèles. Promesses d'un autre âge pour une peuplade d'un autre âge.
C'est faute d'aimer que l'on songe à la distance : que la barque se brise, que la jonque s'entrouvre... On arrive à Ceylan sur leurs épaves si le désir d'y arriver vous domine. (Dicton Cambodgien)