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Edito du A nous Paris, daté du 10 au 16 février 2003 - 11/02/2003

Le beurre, l'argent du beurre, la crémière et sa vertu, la boutique et encore... nous sommes loin du compte! Voilà, figuré par un poncif customisé ce que les Français attendent des solutions proposées par le gouvernement aux grands problès mes de société. Trois dossiers phares - les retraites, les dépenses de santé, l'ISF - en apportent la preuve.

1/ Sur les retraites, un enfant pourrait comprendre que les jeunes adultes entrant plus tard dans la vie active avec une espérance de vie qui s'accroît d'un trimestre tous les ans, il est impossible de maintenir sans risques le principe de la retraite à 60 ans pour tous, grâce au seul système par répartition. C'est si vrai qu'à ce rythme-là, au milieu du siècle, chaque actif sera en charge d'un retraité doté d'une espérance de vie de quarante ans. On s'en fout, répondent les salariés et leur représentants. Vous l'avez promis, on n'en bouge plus

2/ Essayons les dépenses de santé. La France présente un déficit budgétaire hors norme - 50 milliars d'Euros -, une croissance réduite - 1.5% en 2003? - dans un climat de récession mondiale. C'est dire si on va avoir du mal à tenir les comptes. Il faut donc être raisonnable et éviter par exemple de consulter à tour de vras si on ne veut pas faire exploser le budget de la Sécu. Réponse des intéressés: on ne voit pas le rapport. Parce que on est malade, on appelle le médecin. Surtout si c'est un rhume qui peut dégénérer en pneumonie ou pire. Ca s'est vu! Et faut pas mégoter sur les médicaments, hein?!

3/ Un mot de l'ISF ? La seule vertu de cet impôt est d'avoir fait fuir environ 5000 grosses fortunes de France en vingt ans, de générer des rentrées fiscales modestes et d'avoir des effets secondaires négatifs avérés (LeMonde du 1er février). C'est pas grave. Faut qu'y paient, s'insurge le Français moyen. Réponse: ils se sont tirés vers Bruxelles, Londres ou Milan où on les accueille à bras ouverts. Qu'ils y reste! Le mot de la fin avant de rendre l'antenne: bon courage, Monsieur Raffarin

© A nous Paris - 2003
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11 février 2003