Nothing and Some More

Hello world... again! Am I Ugly in Grey, or what ??

pop.ul.ar

Looking for the The Google Font? It is Catull, but found out more about the Google logo by reading the Google Font Page

Fancy reading my Looking for the Spam collection ? It's even getting multilingual

Linux, Linux, Linux, Linux... want to try it ??? Knoppix is really nice. And easy. Download, burn, reboot. Et voila, Linux is running...

Staying confidential - 09/02/2003

Daypop pick of the day Power Laws, Weblogs, and Inequality with another way to classify your an-item-a-day home page
At the head will be webloggers who join the mainstream media (a phrase which seems to mean "media we've gotten used to.") The transformation here is simple - as a blogger's audience grows large, more people read her work than she can possibly read, she can't link to everyone who wants her attention, and she can't answer all her incoming mail or follow up to the comments on her site. The result of these pressures is that she becomes a broadcast outlet, distributing material without participating in conversations about it.
Meanwhile, the long tail of weblogs with few readers will become conversational. In a world where most bloggers get below average traffic, audience size can't be the only metric for success. LiveJournal had this figured out years ago, by assuming that people would be writing for their friends, rather than some impersonal audience. Publishing an essay and having 3 random people read it is a recipe for disappointment, but publishing an account of your Saturday night and having your 3 closest friends read it feels like a conversation, especially if they follow up with their own accounts. LiveJournal has an edge on most other blogging platforms because it can keep far better track of friend and group relationships, but the rise of general blog tools like Trackback may enable this conversational mode for most blogs.
In between blogs-as-mainstream-media and blogs-as-dinner-conversation will be Blogging Classic, blogs published by one or a few people, for a moderately-sized audience, with whom the authors have a relatively engaged relationship. Because of the continuing growth of the weblog world, more blogs in the future will follow this pattern than today. However, these blogs will be in the minority for both traffic (dwarfed by the mainstream media blogs) and overall number of blogs (outnumbered by the conversational blogs.)
(Aparté pour Biz: là j'aurai utilisé le TB vers 4 communautés, parce que je trouve que cela apporte quelque chose à ton article.)
UNIFON, a universal phonetic font (via the the BoingBoing guestbar)
Why designing SQL tables the right way will always make a difference: speeding up Technorati
Maybe I will end up buying a GameCube after all: Animal Crossing, the game.
A family member who plays the game when you're not home enriches the gameplay experience as much as a friend who owns another copy of the game. Up to four players can move into one village (you can't play at the same time, though, only successively). When player 1 is playing, he or she can check out the other players' houses, send them letters or gifts, or leave them messages on a bulletin board.
Elmore Leonard, high priest of low-life America (via 12 lunes)
[Elmore Leonard] tells me a story of how [Martin Amis and him] were once both on the same talk show. Leonard went on first and when the host, Charlie Rose, brought up the subject of Amis's admiration, Leonard explained how they were 'way different writers, you know. Martin is the classic novelist, the omniscient author, and has the language for that. I don't. I have to let my characters do the work. He has it all.' When Amis came on, Rose said: 'Did you hear what Elmore said about you?' and Amis said: 'I did. And my heart soared like an eagle...' Leonard said: 'See.'
L'îlot-trésor d'Erik Orsenna
Mais les dangers persistent : les langues meurent faute de locuteurs et certains puissants rêvent de réduire le langage à quelques mots techniques, secs et sans âme, alliés objectifs de l'épouvantable Jargonos, malade de la "peur panique du plaisir des mots". Raptée par les hommes de main du gouverneur Nécrole, Jeanne est vite libérée de la "Sècherie", où s'élabore le jargon pédagogique, mais elle a le temps de mesurer les méfaits de la méthode.
Et quand Thomas trouve sa voie dans l'apprentissage du solfège, Jeanne s'initie à celui de la langue dans l'immense usine où les phrases s'élaborent. Elle y découvrira le secret de l'immortalité des écrivains, quand ils ne sont pas les coléoptères affamés d'acanthe qu'elle avait surpris dans le jardin enchanté de la vieille nommeuse, et recouvrera la parole. "Solfège et grammaire, même combat."
Mise en garde sur la fragilité de la langue et de la littérature, cette fable sans prétention a trouvé un public bien plus large que celui escompté. Est-ce à dire que sa leçon est plus nécessaire qu'Erik Orsenna ne l'avait imaginé ? Peu académique, ce conte touche plus juste qu'il n'y paraît...
Le retour des seigneurs de la guerre
La tâche n'est pas simple, et en attendant la mise en place effective de ces équipes, les ONG, très nombreuses en Afghanistan, regardent avec la plus grande inquiétude ce dangereux mélange des genres. "C'est grave, car nous n'avons pas les mêmes objectifs, souligne le représentant d'une ONG. L'armée américaine va faire du développement pour des raisons politiques et de sécurité. Notre but est juste d'aider les gens quels que soient leurs sentiments ou leurs opinions", dit-il, en ajoutant : "Cette intervention remet en question le principe de neutralité de l'aide humanitaire et risque de détruire des années de travail pour faire admettre aux Afghans la neutralité et l'impartialité du travail des ONG." Les humanitaires ont peur de la confusion entre les soldats qui construisent un pont et les soldats qui combattent. "Aux quels serons-nous assimilés ?", s'interroge un humanitaire. Il est clair que, pour les Etats-Unis, la mise en place de ces équipes relève "de la course engagée pour gagner la sympathie des Afghans. Allons-nous gagner le cœur des Afghans ou allons-nous le perdre ? C'est une véritable lutte", affirme un autre diplomate de la coalition.
Le sentiment antiaméricain en France date de 1898
Pascal Ceaux: Vous êtes l'auteur de l'Ennemi américain : généalogie de l'antiaméricanisme français (Le Seuil). l'opposition à l'intervention des etats-unis en irak relève-t-elle du sentiment antiaméricain ?
Philippe Roger: Il faut être très prudent. Il y a sans doute des réflexes qui jouent, mais ils ne sont qu'un aspect mineur du problème. Le scepticisme, tant de l'opinion que de la classe politique, ne relève pas de l'antiaméricanisme au sens traditionnel. Il provient plutôt, à mes yeux, de l'absence de transparence dans les objectifs américains pour l'opinion. Pour les politiques, cela s'apparente à la tradition gaulliste qui reste, selon moi, dans les bornes d'une opposition rationnelle. C'est aux Etats-Unis de convaincre qu'une guerre préventive contre l'Irak est nécessaire. Ce qui est plus nouveau, c'est que cette position française a été instrumentalisée aux Etats-Unis dans des articles violents parus dans des revues. Ils décrivent comme une réalité objective le sentiment antiaméricain des Français, et le mêlent à l'antisémitisme, jugé en pleine expansion. L'opinion américaine s'est laissé persuader qu'il y a, ici, des attentats antisémites et des synagogues qui brûlent chaque jour. Cela sert à récuser toute position française contre une intervention en Irak.
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09 février 2003